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A.R.G.E. • Sur la voie de la sérénité

Fondée à Dijon il y a plus de 20 ans, A.R.G.E. s’est imposée comme une référence régionale en vidéoprotection et télésurveillance. À sa tête, Béatrice Debeaux garde le même credo : protéger les entreprises pour leur rendre la vie plus sereine. Dans un contexte d’explosion des cambriolages, la dirigeante mise sur la proximité, la réactivité et les nouvelles technologies, avec une gestion aussi efficace que apaisée.

Les chiffres donnent le vertige, et la réalité du terrain aussi. « En ce moment, c’est n’importe quoi : agressions, vols en journée, menaces sur les commerçants… », résume Béatrice Debeaux, présidente d’A.R.G.E. Depuis 23 ans, son entreprise accompagne dirigeants, artisans, commerçants ou professions libérales dans la sécurisation de leurs locaux. « Je le dis souvent en club d’affaires : vous allez vous faire cambrioler. Ça fait rire… jusqu’au jour où ça arrive. »

L’importance de se sécuriser

VOUS ALLEZ VOUS FAIRE CAMBRIOLER. ÇA FAIT RIRE… JUSQU’AU JOUR OÙ ÇA ARRIVE.

Béatrice Debeaux, présidente d’A.R.G.E.

La fondatrice sait combien la prévention reste un réflexe tardif. « Les chefs d’entreprise pensent d’abord à recruter, à vendre, à gérer leur rentabilité. La sécurité vient après. » Une erreur coûteuse : pour les sociétés de moins de trois ans, un cambriolage sur trois entraîne un dépôt de bilan. « Elles n’ont pas la trésorerie pour racheter le matériel ou le stock. Mieux vaut s’équiper avant », tranche-t-elle.

C’est tout l’enjeu d’A.R.G.E. : proposer une solution complète, fiable et accessible. L’entreprise installe des systèmes de vidéoprotection et de télésurveillance, mais prend aussi en charge la partie administrative, souvent négligée : « Dans les établissements recevant du public, il faut une autorisation préfectorale, pour la vidéoprotection. Si le client ne l’a pas, il ne pourra pas opposer les images. Et c’est lui qui risque 46 000 euros d’amende et 3 ans d’emprisonnement. Nous, on gère tout son dossier pour lui. » La tranquillité d’esprit, à tous les niveaux.

Libérer les dirigeants

Sur le terrain, la réactivité reste la priorité. La promesse est simple mais précieuse : quelqu’un décroche, et 80 % des demandes sont réglées à distance. Changement de code après un licenciement, restriction d’accès à la vidéo, contrôle d’une caméra avant le week-end… « On enlève un sujet de la tête des chefs d’entreprise. Quand ils rentrent chez eux, ils savent que leur entreprise est protégée. Et souvent, on protège aussi leur domicile. Alors quand ils sont au travail, ils savent que la maison est protégée. On rend leur vie confortable. » C’est dit sans esbroufe, comme une évidence. Cette obsession du service va de pair avec un modèle très lisible : abonnement fixe, sans variable cachée. « Dans beaucoup de structures, ça augmente tous les ans et le client ne comprend pas pourquoi. Chez nous, non », assure Béatrice Debeaux.

Une culture de la solution

Présente à Dijon, Nancy, Lille et Fontainebleau, A.R.G.E., agréée CNAPS, couvre 27 départements. La société s’appuie sur des techniciens locaux, un PC de télésurveillance agréé APSAD P5 et une organisation en distanciel rodée depuis des années. « On n’a pas besoin de faire 600 kilomètres pour changer un code », sourit la dirigeante. Les technologies ont, elles aussi, beaucoup évolué : caméras dotées d’intelligence artificielle, détection virtuelle d’intrusion, signaux lumineux et sonores simulant l’arrivée de la police… « C’est plus simple et bien plus efficace qu’avant. » Derrière le professionnalisme, une sérénité acquise avec l’expérience qui semble faite du même bois que celle que Béatrice Debeaux assure à ses clients. À bientôt 25 ans, A.R.G.E. a assurément opéré sa révolution, avec une culture de la responsabilité depuis toujours à la racine de son positionnement, et désormais au centre des processus internes. Et la méthode fonctionne : A.R.G.E. affiche une croissance stable, une fidélité client remarquable et une réputation solide. Quant à la suite ? « À l’époque, j’avais dit que je n’ouvrirai que Dijon. Résultat : quatre agences. Donc j’ai appris à ne plus dire “jamais”. » Une entreprise qui continue de vivre et de croître à mesure qu’elle en accompagne et en protège, voilà comment se profile sûrement l’avenir d’A.R.G.E.

Texte : Alban Salmon / Photographie : Enola Dovetta

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