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Auguste Dijon • Le sur-mesure, au quotidien

Né de la frustration de devoir quitter la région pour accéder au sur-mesure, Auguste a ouvert à Dijon au printemps 2024, sous l’impulsion de Clément Beccu et de Mickael Leblanc, directeur Style & Mesures. Aujourd’hui, la maison veut dépasser l’image « mariage » pour proposer aux amateurs de belles pièces un vestiaire réellement personnalisé avec des matières de qualité.

Accompagner tout le vestiaire

NOTRE ATOUT, C’EST LE CONSEIL STYLE & MESURES SUR TOUT LE VESTIAIRE.

Clément Beccu, associé fondateur d’Auguste Dijon

Chez Auguste, l’ambition dépasse le seul trois-pièces. « Notre atout, c’est le conseil Style & Mesures sur tout le vestiaire : manteaux, chemises, chaussures, chinos, parkas… » précise Clément. Aujourd’hui, les productions de la maison sont tournées à 70 % vers le mariage et à 30 % vers le business et le casual. « L’objectif, c’est d’équilibrer en faisant grandir la part pro, sans réduire le mariage. » Et c’est en bonne voie. Le bouche-à-oreille joue à plein : « Neuf manteaux sur dix sont commandés par des clients déjà passés pour un costume ou des chemises », observe-t-il. Beaucoup découvrent alors qu’un manteau sur mesure n’est pas hors de portée : « À partir de 750 €, on peut proposer des manteaux en pure laine italienne et avec des montages qui tiennent la route », glisse Mickaël Leblanc.

Le pari de la qualité

Le discours est clair : flécher moins de budget en marketing, et autant qu’il le faut dans les étoffes et la fabrication. « Sur le prêt-à-porter premium, on paie souvent l’image ; nous, on concentre l’effort sur la qualité du tissu et sur l’expérience », assure Clément. Les étoffes en boutique parlent d’elles-mêmes : Loro Piana, Zegna, Piacenza, Dormeuil, Paul & Shark… « On peut proposer en sur-mesure une infinie diversité de vêtements, personnalisés et vraiment inspirés de vos goûts, des plus sophistiqués aux plus simples, à l’image de ce que je porte aujourd’hui, entièrement confectionné par Auguste à l’exception du jean. » Et les prix n’ont rien d’extravagant lorsqu’on regarde certaines marques de prêt-à-porter haut de gamme. La comparaison est assumée : « Un manteau prêt-à-porter à 800 € n’a pas la même matière, ni les mêmes montages. À prix proche, le sur-mesure respire, dure, se répare », insiste Mickaël.

Parler aux curieux

Produites à la demande, les pièces sur mesure ne s’affichent pas par milliers sur un site en ligne. Le défi de la maison Auguste est de taille : faire venir en boutique la clientèle sur la base d’une seule promesse. C’est pourquoi, en plus d’un bouche- à-oreille qui ne faiblit pas, Clément compte sur la curiosité des amateurs du vestiaire chic. « Une pièce Auguste, c’est la rencontre d’une exigence, d’une curiosité et d’une expertise », résume-t-il. Et pour transformer la curiosité en qualité, l’accent est mis sur l’accueil en boutique. « Une fois la porte poussée, on peut commencer à toucher des tissus, à imaginer des pièces… En fait, une fois la porte poussée, tout est possible », assure Mickaël, qui privatise pour chaque client le showroom.

Étoffer le vestiaire sur mesure

Conscients que le sur-mesure n’a jamais eu autant d’avenir, notamment face à la croissance de la fast-fashion, Clément et Mickaël continuent de travailler à l’élargissement de leur cœur de métier. « Là, nous déployons la maille, avec pulls mérinos et cachemire, hoodies, cardigans, écharpes. Et on travaille des partenariats ateliers pour le denim et les vestes en jean », annonce Clément. Prochaine grande étape : le vestiaire féminin. Tailleurs, jupes, chemisiers, manteaux, escarpins… « Il n’y a pas de raison que les femmes aussi soient cantonnées au prêt-à-porter », plaide-t-il. Le lancement est prévu pour le printemps 2026, après des fêtes de fin d’année propices à offrir, plus qu’une des très belles cartes-cadeaux scellées de la maison Auguste : un pas vers la curiosité et la qualité. Une chose est sûre, si vous cherchez une pièce élégante du vestiaire masculin, elle se trouve déjà chez Auguste.

Texte : Alban Salmon / Photographie : Jonas Jacquel

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