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Dossier OIV (5/5) : L’hôtel Bouchu d’Esterno, un joyau qui a séduit l’OIV

À l’occasion du centenaire de l’OIV, la Ville de Dijon remettra le 12 octobre 2024 les clés d’un site patrimonial d’exception en plein cœur de la Cité des Ducs, entièrement réhabilité au profit de la communauté mondiale de la vigne et du vin : l’Hôtel Bouchu d’Esterno.

Lorsque l’OIV s’est mise en quête d’un nouveau siège, la compétition ne portait pas uniquement sur la renommée des vignobles. Bien sûr, la Bourgogne n’avait rien à envier aux autres prétendants. Mais pour Dijon, il ne s’agissait pas seulement de vanter son histoire et son héritage viticole, aussi prestigieux soient-ils. La ville devait avant tout démontrer qu’elle pouvait répondre avec précision à des besoins immobiliers spécifiques, en un temps record, tout en respectant l’exigence d’une vitrine digne de la place internationale qu’occupe l’OIV. L’Organisation cherchait un écrin à la hauteur de son prestige, un lieu qui refléterait non seulement la richesse et la diversité du monde vitivinicole, mais aussi son caractère unique. Dans son cahier des charges, l’OIV était explicite. Pau Roca, son ex directeur général disait à cet égard : « le siège définitif de l’OIV ne reste pas simplement des bureaux pour un secrétariat, mais devient la Maison Internationale du Monde de la Vigne et du Vin ». Il lui fallait un bâtiment indépendant, d’accès direct, de type hôtel particulier, qui puisse incarner l’image attendue du produit et de l’activité vitivinicole. Une demande à la fois claire et ambitieuse qui a immédiatement mis en branle les services de la ville de Dijon.

« Dijon donne un avenir à son histoire à travers cette réhabilitation patrimoniale exemplaire ». François Rebsamen, Maire de Dijon

Rapidement, la ville a su mettre en lumière une pépite architecturale capable de répondre à toutes les attentes de l’OIV : l’Hôtel Bouchu d’Esterno. Niché au cœur du centre historique de Dijon – avec un axe Monge-Bossuet totalement requalifié -, cet ensemble, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1928, est un véritable joyau du patrimoine. Construit au milieu du XVIIe siècle, ce monument offre une superficie de près de 2 000 m2, entourée d’un vaste jardin et d’une cour pavée qui rappellent l’art de vivre à la française. Ce choix stratégique a été renforcé par la réactivité de Dijon, capable de libérer le site rapidement pour entamer des travaux sans délai. La Ville a su démontrer son efficacité en montant un dossier d’urbanisme et de faisabilité en un temps record, une démarche saluée par l’OIV et par l’État français, qui ont été rapidement séduits par la proposition dijonnaise. Le 18 février 2021, à peine deux semaines après l’envoi du dossier, la Ville recevait une réponse enthousiaste de l’OIV, suivie de la visite d’une délégation dès le mois suivant.

L’installation de l’OIV à l’Hôtel Bouchu d’Esterno représente donc bien plus qu’une simple relocalisation. C’est une étape majeure dans l’histoire de Dijon, devenant l’une des rares villes françaises à recevoir en son sein une organisation internationale à l’instar (hors Paris) de Lyon ou encore de Strasbourg. Une fierté dont nous fait part François Rebsamen : « Dijon donne un avenir à son histoire à travers cette réhabilitation patrimoniale exemplaire. La synergie qui s’est mise en place autour de ce transfert entre l’État, l’OIV et Dijon a permis de faire évoluer une préoccupation immobilière en un véritable projet structurant non seulement pour l’image et l’avenir de l’OIV, qui va accueillir ici en permanence des délégations du monde entier, mais aussi pour notre ville, qui ouvre une nouvelle page de son histoire viti-vinicole. » En octobre 2024, lorsque l’OIV ouvrira les portes de son nouveau siège, ce sera le début d’une nouvelle ère, non seulement pour l’organisation, mais aussi et surtout pour Dijon.

Jonas Jacquel

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