Hôtels Bourgogne Qualité, installé à Dijon, poursuit sa croissance discrète. Propriété de la famille Jacquier depuis 1955, l’entreprise, qui regroupe aujourd’hui seize hôtels, neuf restaurants et trois traiteurs, s’apprête à franchir une nouvelle étape avec l’ouverture d’un établissement à Paris sous enseigne Hilton. Une manière d’élargir son territoire sans rompre avec son ancrage historique.
Depuis la première société fondée en 1955, Hôtels Bourgogne Qualité, dirigé par Patrick, Anthony et Caroline Jacquier s’est imposé comme un des acteurs centraux du segment de l’hôtellerie « midscale » en Bourgogne-Franche-Comté. Depuis le rachat de son premier hôtel, Le Central, créé en 1928 et toujours implanté à la même adresse, place Grangier, Hôtels Bourgogne Qualité s’est structuré autour d’autres enseignes majeures : le Grand Hôtel La Cloche, le Mama Shelter, le Mercure Dijon Centre Clémenceau, ou encore l’Ibis Clémenceau et l’Ibis Valmy, inauguré récemment. Pour un total de seize hôtels, neuf restaurants et trois traiteurs, et en contribuant au développement d’une cinquantaine d’autres établissements .
Accompagner le développement économique du Grand Paris
NOS CRITÈRES DE RÉUSSITE PASSENT PAR LA QUALITÉ ET LE BIEN-ÊTRE DE TOUTES LES ÉQUIPES.
Patrick Jacquier, directeur général d’Hôtels Bourgogne Qualité
La dix-septième adresse ouvrira en 2026 à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, où le groupe inaugurera un Hampton by Hilton. Son premier sous la prestigieuse bannière américaine, après plusieurs décennies de collaboration quasi exclusive avec Accor. L’établissement, un quatre-étoiles de 137 chambres, sera doté d’un bar propice aux moments de convivialité. Cette implantation s’ajoutera aux deux adresses déjà proposées par Hôtels Bourgogne Qualité en Île-de-France : un Mercure dans le XVIIe arrondissement et un Novotel Suites à Villepinte, près de l’aéroport Charles-de-Gaulle.
« Hilton représente pour nous une belle reconnaissance du savoir-faire de la structure, mais aussi une façon de diversifier nos marques sans renier nos partenaires historiques », commente Dylan Kupiec, chargé de communication.
Avec cette opération, le groupe ne cache pas son ambition de renforcer encore plus sa présence en Île-de-France pour accompagner le développement économique du Grand Paris.
La Cloche, pilier et repère local
« Avant cela, la famille continuera d’investir en Bourgogne en assurant l’entretien et l’amélioration constante des établissements locaux », avec des budgets fléchés vers Le Grand Hôtel La Cloche, la vitrine de l’entreprise. Seul cinq étoiles de Dijon, il symbolise à la fois la longévité et l’équilibre du modèle Jacquier : une gestion familiale adossée à des standards internationaux. « La Cloche, c’est effectivement notre vaisseau amiral. Il est le plus à l’image de ce que la famille Jacquier veut transmettre et partager : la qualité des services, l’accueil et le goût pour l’art. Le site accueille effectivement des pièces maîtresses d’artistes contemporains. Nous voulons que les habitants consomment La Cloche, se l’approprient, que chacun puisse y rentrer librement », résume Dylan Kupiec, qui rappelle que l’établissement est partenaire d’événements populaires majeurs. Preuve en est, début octobre, les participantes de Pop in the City ont pu descendre en rappel sa façade inscrite aux monuments historique. La Cloche est un lieu ouvert, mais discret, puisque le site reste le point de chute naturel des personnalités publiques qui viennent à Dijon. « Parce qu’ils apprécient notre hospitalité, la confiance et la sécurité que nous leur proposons », analyse Dylan Kupiec.
Cent ans à fêter
À l’aube de ses cent ans, l’entreprise poursuit sa route avec la même rigueur discrète qui a forgé son modèle. Pas de grande célébration en vue, « l’essentiel sera de continuer de faire vivre chaque établissement avec sa propre identité. Et nous préférons célébrer le travail de chaque collaborateur quotidiennement plutôt que de souffler 100 bougies », conclut notre interlocuteur, impatient de dupliquer ce modèle auprès de nouveaux partenaires.
Texte : Marie Morlot / Photographie : DR, Jonas Jacquel
