Vous peinez à recruter et à fidéliser des candidats des générations Y et Z ? L’agence d’emploi devient une solution particulièrement pertinente pour conseiller et accompagner les entreprises. Exemple chez Excelliance.
Ils sont devenus la hantise des dirigeants. Qu’on les surnomme les « slashers » – ces actifs qui cumulent plusieurs jobs, par nécessité ou par goût –, les « ghosters » – qui abandonnent leur poste du jour au lendemain –, les « zappeurs » ou les « job hoppers » – incapables de rester en place, ils changent d’entreprise tous les deux ou trois mois –, elles et ils donnent des boutons aux managers, qui peinent à fidéliser leurs recrues. « Le marché de l’emploi a évolué très vite et, dans le contexte actuel, avec de nombreux métiers en tension, certains salariés savent qu’ils peuvent facilement quitter une entreprise et en trouver une autre », résume Karine Chaulet, responsable d’agence chez Excelliance, agence d’emploi du groupe Fimadev. Mais ce phénomène n’est pas une fatalité : « Il existe des clés pour fidéliser ses collaborateurs ».
Les clés pour fidéliser les millenials
La première d’entre elles, c’est de bien comprendre à qui l’on a affaire – les millenials, ou milléniaux en bon français, en l’occurrence les gens nés entre le début des années 1980 et la fin des années 2000. « Les générations Y et Z n’ont pas les mêmes références que les précédentes, souligne Karine Chaulet. Le travail n’est pas leur seul but dans la vie, c’est un élément à prendre en compte très fortement. » Les études sociologiques le confirment toutes : nés après 1980 (génération Y) ou après 2000 (génération Z), les jeunes, partant du principe qu’on ne vit qu’une fois, sont avides d’expériences, préfèrent l’intensité à la stabilité, fuient l’ennui et les cadres trop contraignants.
La deuxième clé, c’est de répondre aux attentes de ces collaborateurs d’un nouveau genre. « Il faut être capable de leur « vendre » son entreprise, de leur proposer des jobs qui ont du sens, de mettre en avant des valeurs, et de mettre en œuvre un management reposant davantage sur l’écoute, la participation, le collaboratif, l’autonomie, l’ouverture d’esprit. Il s’agit de les impliquer et de susciter leur adhésion, surtout pas de leur imposer un projet. » Plus facile à dire qu’à faire, dans des entreprises au fonctionnement bien rodé. Et n’allez pas croire qu’il suffit d’installer un baby- foot en salle de convivialité pour les convaincre : les Y et les Z ont une vision bien plus large de la notion de qualité de vie au travail !
Recruter et accueillir autrement
Conséquence : le recrutement de ces nouvelles générations obéira à de nouvelles règles. C’est même un changement complet de paradigme qui s’opère, résume Karine Chaulet. « Il s’agit d’être moins exigeant sur le CV et les expériences, et de miser bien davantage sur ce qu’on appelle les softskills (les compétences relevant du savoir- être). » Et surtout, une fois le contrat signé, c’est l’intégration dans l’entreprise qu’il faut réussir. « Le jour où ils arrivent, il faut qu’ils aient l’impression d’être attendus ! Les formalités administratives doivent être réglées, un poste de travail les attendra, ainsi qu’un parrain ou une marraine, il faut prévoir de les présenter aux autres collaborateurs, de les accompagner dans leurs premiers pas, de leur expliquer le fonctionnement de l’entreprise, recueillir leur avis, leur demander leurs premières impressions… » En clair : soigner l’accueil !
Plutôt que comme une nouvelle contrainte, il vaut mieux percevoir l’arrivée de ces nouvelles générations sur le marché du travail comme une chance. « Les millenials invitent à repenser le management d’une entreprise, analyse Karine Chaulet. Forts d’une expérience diversifiée, ils apportent leurs idées et des approches parfois novatrices. Ils ne craignent pas le changement ni la nouveauté, ils sont capables de s’adapter et ne rechignent pas à porter des projets ambitieux. » Une opportunité à saisir, donc !
Dans ce contexte, les agences de travail temporaire constituent une solution particulièrement intéressante pour les entreprises. « Nous connaissons nos candidats, la relation personnelle et de proximité est importante pour eux. Nous savons où les affecter pour que cela se passe au mieux. Et nous leur proposons des dispositifs que les PME n’ont pas forcément, par exemple un compte épargne temps, un comité d’entreprise… » Et surtout, l’agence d’emploi peut déployer des formations, permettant de faire monter en compétence ses salariés et de mieux répondre aux besoins des entreprises de son portefeuille clients. Exemple ? « Centre Relations Clients, centre de contact appartenant au groupe Fimadev, recrute régulièrement des téléconseillers opérationnels. Nous avons monté un CFA d’entreprise avec une action de formation adaptée à ses besoins, sur site, depuis le mois de septembre, en partenariat avec le centre de formation par apprentissage Selforme. Appelée CRC Academy, cette formation en alternance peut accueillir jusqu’à une quinzaine d’apprenants à chaque session. Résultat : un panel de candidats plus large et des profils différents pour répondre sur ce besoin spécifique. » C’est ce qui s’appelle « s’adapter à la nouvelle donne ».
Excelliance
30, rue du Château à Dijon
Tél. 03 80 40 72 58 / www.excelliance.fr