À Dijon, il y a des adresses qui intriguent. Des lieux où l’on entre sans trop savoir ce qu’on y trouvera et d’où l’on ressort avec l’impression d’avoir laissé derrière soi un poids invisible. Le 147 avenue Victor Hugo fait partie de ces endroits. On connaissait déjà Virginie Bocca, première facialiste diplômée de Paris à y avoir ouvert son cabinet. Elle est désormais rejoint par son mari, Raphaël, qui pratique la multiréflexologie faciale. Portrait.
Ancien commercial dans les travaux publics, Raphaël Bocca avait tout pour continuer sa route : un métier stable, des objectifs clairs, et cette rigueur cartésienne qui fait avancer. Pourtant, un épisode d’asthme récalcitrant a tout bouleversé. Ni médicaments, ni inhalateurs : c’est un réflexologue qui lui redonne son souffle. Un geste, une pression, et l’air revient. « Je n’y croyais pas vraiment, mais ça a marché. Ça m’a intrigué », avoue, sourire en coin, celui qui a décidé de changer d’air. Ce qui aurait pu rester une anecdote devient un tournant.
« Je n’ai pas la prétention d’être médecin, mais je peux accompagner et soulager de nombreuses pathologies » Raphaël Bocca, diplômé de l’école internationale de multiréflexologie-Dien Chan
Raphaël explore, et se forme à l’EIMDC pour approfondir le Dien Chan. Là, il découvre une discipline aussi précise que surprenante : le visage, miroir du corps, où chaque point peut débloquer une tension, apaiser une douleur ou calmer une addiction.
L’art de l’écoute … et du geste
Dans son cabinet, Raphaël ne parle pas beaucoup. Il écoute, d’abord les mots, puis le corps. Chaque pression est calculée, mais jamais mécanique. « C’est un dialogue silencieux », dit-il. Calme, posé, il s’adapte à chaque visage, ajustant ses gestes en fonction des tensions qu’il perçoit. Pas de miracle à promettre, juste un accompagnement précis pour soulager stress, douleurs musculaires ou troubles hormonaux ou émotionnels. « Je n’ai pas la prétention d’être médecin, mais je peux accompagner et soulager de nombreuses pathologies », précise-t-il. Nerveuses, hormonales, émotionnelles, digestives, articulaires, musculaires… Il mentionne aussi les addictions, souvent liées à des déséquilibres internes qu’il s’efforce de réharmoniser à travers des pressions ciblées. En aidant les autres à se reconnecter à eux-mêmes, Raphaël a, lui aussi, trouvé son propre équilibre.
Boc Dien Chan
147, avenue Victor Hugo à Dijon
0680579324
Texte : Quentin Scavardo / Photographie : DR